Que pensez-vous de vos recrues ?

Il y a du potentiel, mais dans les matchs, nous avons parfois du mal à concrétriser. La sélection des joueurs a été trop rapide. J'ai pris seize des joueurs qui ont fait le stage. Il aurait fallu prendre plus de temps. Quoi qu'il arrive, ça fera une première expérience formatrice pour quelques-uns et l'accès au niveau international pour d'autres. C'est une bonne équipe qui nous montre du beau jeu. Ils font quelques erreurs, bien sûr, ce qui dénote un manque de compétitions internationales.

Et au niveau du moral ?

Ils ont eu du mal au début. La cohésion d'équipe s'est vraiment renforcée lors du stage d'une semaine que nous avons fait juste avant ce championnat d'Europe. Nous faisions une réunion chaque soir pour échanger nos impressions. Lors des premières, les joueurs étaient peu loquaces, mais les dernières montraient une grosse motivation. Aucune tension pour l'instant.

Ils s'entendent bien ?

Oui. On fait un débriefing à la fin de chaque match pour discuter des problèmes. Chacun dit ce qu'il a sur le coeur ça permet d'évacuer le stress du match.

Un pronostic pour la finale ?

Je pense que la Grande-Bretagne est largement devant. Ils ont beaucoup de joueurs de bon niveau et le groupe est homogène. Ils ont été très fair-play avec les Français, malgré une victoire haut la main. Dans les autres équipes, on ne retrouve pas tant de joueurs expérimentés.

Un mot d'ordre pour nos juniors français ?

Arrêtez de vous replier sur vous-même. Sortez de votre coquille pour développer votre jeu.